Acheronta  - Revista de Psicoanálisis y Cultura
Anexe 4: Sur la méiose
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La méiose constitue une des étapes de la reproduction sexuée. Elle permet d’ obtenir au cours de la gamétogénèse des cellules haploïdes à n chromosomes. La fécondation est l’étape complémentaire au cours de laquelle les gamètes haploïdes fusionnent pour donner une cellule œuf à 2n chromosomes.

La méiose comporte deux divisions successives :

– La division réductionnelle au cours de laquelle il y a réplication de l ’ADN, où les chromosomes homologues s’apparient et se répartissent de part et d’autre du plan équatorial. L’ascension métaphasique entraîne à chaque pôle des chromosomes fissurés. On obtient deux cellules à n chromosomes.

– La division équationnelle au cours de laquelle il n’y a pas de réplication de l’ADN. Dans chacune des cellules filles les chromosomes se répartissent au niveau de la plaque équatoriale. Il y a dédoublement du centromère et chaque chromosome constitué d’un seul chromatide migre vers un pôle du noyau de la cellule qui s’étrangle. On obtient quatre cellules filles.

La méiose est une division identique pour les deux gamètes (on passe de 2n à n chromosomes sans perte de matériel chromosomique), mais ses produits ne sont pas identiques dans le cadre de la spermatogénèse et de l’ovogenèse.

Dans l’ovogenèse la méiose produit un ovotide à n chromosomes et deux globules polaires qui vont involuer. Dans le cadre de la spermatogenèse un spermatocyte à 2n chromosomes produit quatre cellules à n chromosomes (voir schéma).

Contrairement à ce qu’avance Lacan, la méiose n’est pas une soustraction. Quand il parle de « certains éléments » soustraits, Lacan évoque-t-il les globules polaires involués de l’ovogenèse ? La question reste ouverte.

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Revista de Psicoanálisis y Cultura
Número 13 - Julio 2001
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